Le bilan fertilité : un éclairage essentiel sur ton parcours pour avoir un enfant

21 janv.

Pourquoi réaliser un bilan fertilité ?

Lorsqu’on décide d’avoir un enfant, chaque cycle sans résultat peut devenir une source d’inquiétude. Pourtant, le corps possède sa propre logique, et plusieurs facteurs peuvent influencer la conception. C’est là que le bilan fertilité entre en jeu. Réaliser un bilan complet, c’est offrir à votre corps une écoute attentive et obtenir des réponses claires pour avancer avec sérénité.

Dans cet article, je te propose d’explorer en détail les raisons pour lesquelles ce bilan est essentiel, ce qu’il permet de détecter et comprendre, et comment il peut s’intégrer à une démarche naturelle et fonctionnelle.

1. Qu’est-ce qu’un bilan fertilité ?

Le bilan fertilité est une étape-clé pour comprendre les raisons d’une difficulté à concevoir. Il s’agit d’un ensemble d’évaluations médicales, biologiques et fonctionnelles visant à analyser les facteurs pouvant influencer la fertilité, tant chez la femme que chez l’homme.

Pourquoi est-il nécessaire ?

Identifier des causes mécaniques, hormonales, nutritionnelles ou inflammatoires qui pourraient entraver la conception.
Savoir où concentrer ses efforts pour maximiser ses chances.
Mettre en place des solutions adaptées, qu’elles soient naturelles ou médicales.

Ce bilan est généralement recommandé après 6 à 12 mois d’essais infructueux, selon l’état de santé global du couple et son ressenti. Je crois beaucoup à nos sensations quand on sait que quelque chose ne va pas. Si tu sens qu’il y a quelque chose qui coince alors que tu en es au début des essais, fais toi accompagner. C’est important de se faire confiance et de s’écouter !

2. Quels examens composent un bilan fertilité ?

Voici les principaux examens que l’on peut retrouver dans un bilan fertilité et leur objectif. Cette liste n’est pas exhaustive et peut varier en fonction de chaque individu et des symptômes présents.

Chez la femme

a) Bilan hormonal
Le bilan hormonal consiste en une prise de sang réalisée à différents moments du cycle menstruel. Il permet d’analyser les niveaux de différentes hormones-clés :

FSH (Hormone Folliculo-Stimulante) : Indique la communication entre le cerveau et les ovaires. Plus le taux est élevé, moins les ovaires sont réceptifs.
LH (Hormone Lutéinisante) : Déclenche l’ovulation. Trop basse ou trop haute elle pourra perturber le bon timing et être de moindre qualité.
Estradiol : Hormone produite par les ovaires, essentielle pour l’énergie, la qualité de l’endomètre, de la glaire, de la libido...
Progestérone et oestrogènes : Mesurés 7 jours après l’ovulation pour confirmer l’ovulation et évaluer la qualité de la phase lutéale.
AMH (Hormone Anti-Müllérienne) : Indicateur à un instant T de la réserve des follicules antraux réveillés par le cerveau sur CE cycle.
TSH et hormones thyroïdiennes (T3, T4, anticorps anti-TPO, anti-thyroglobuline) : Une thyroïde dysfonctionnelle peut perturber le cycle menstruel et l’ovulation.
Testostérone, SDHEA, cortisol, prégnénolone : Ces hormones permettent d’évaluer l’équilibre global de l’axe surrénal-gonadique et donner des indications sur l’état de stress.

b) Bilan micronutritionnel
Un état carentiel peut affecter la fertilité. On évalue :

Cholestérol : Essentiel pour la production des hormones sexuelles.
Vitamine D : Cruciale pour la maturation ovocytaire, l’immunité, la production des hormones du cycle…
Vitamine B9 (folates) érythrocytaires : Indispensable pour la synthèse de l’ADN et la réduction des anomalies chromosomiques pendant la grossesse et dans son rôle sur le foie.
Zinc, fer, et sélénium : Co-facteurs enzymatiques pour de nombreuses fonctions métaboliques (thyroidienne et immunitaire en particulier).
Acides gras oméga-3 : Réduction de l’inflammation et soutien de la qualité des membranes cellulaires.

c) Bilan inflammatoire et glycémique

CRP ultrasensible : Mesure de l’inflammation systémique.
HOMA-IR : Indicateur de résistance à l’insuline, un facteur pouvant perturber l’ovulation.

d) Examens structurels

Échographie pelvienne : Évaluation de la structure des ovaires, de l’utérus et de l’endomètre.
Hystérosalpingographie : Permet de vérifier la perméabilité des trompes de Fallope et la morphologie de l’utérus.

Chez l’homme

a) Spermogramme
L’analyse de base pour évaluer la qualité et la quantité des spermatozoïdes :

Concentration : Nombre de spermatozoïdes par millilitre.
Mobilité : Capacité à se déplacer efficacement.
Morphologie : Proportion de spermatozoïdes normaux.

b) Bilan hormonal

Testostérone : Hormone clé de la spermatogénèse.
LH et FSH : Régulent la production de spermatozoïdes.
SDHEA et cortisol : Pour évaluer l’impact du stress sur la production hormonale.

c) Bilan micronutritionnel

Zinc et sélénium : Essentiels pour la qualité et la quantité des spermatozoïdes.
Vitamine D : Améliore la motilité spermatique.
Coenzyme Q10 : Puissant antioxydant pour protéger les spermatozoïdes du stress oxydatif.
Homocystéine : Indicateur important pour évaluer les risques de dysfonctionnements à long terme et l’état des mécanismes métaboliques.

d) Bilan inflammatoire et métabolique

CRP ultrasensible : Indique une inflammation pouvant affecter la qualité des gamètes.

3. Ce que révèlent ces bilans

Un bilan fertilité ne donne pas seulement des réponses précises, il permet également de mieux comprendre ce qui peut influencer la conception. Par exemple :

Une réserve ovarienne faible peut indiquer un environnement hormonal perturbé ou une necessité de soutenir la qualité des ovocytes.
Une inflammation systémique (CRP élevée) peut influer sur l’immunité et sur la bonne accroche d’un embryon.
Des anomalies dans le spermogramme peuvent être réversibles grâce à des changements de mode de vie ou un accompagnement ciblé.

4. Intégrer le bilan fertilité à une démarche naturelle

Bien que ces bilans soient souvent réalisés dans un cadre médical, ils peuvent être un outil précieux pour une approche fonctionnelle et naturelle. En identifiant les blocages, on peut agir de manière ciblée sur plusieurs plans :

Adapter l’alimentation et les apports en micronutriments pour soutenir les carences identifiées.
Travailler sur la gestion du stress, souvent sous-estimé, mais très impactant pour la fertilité.
Utiliser des plantes adaptées pour réguler les hormones ou améliorer la qualité des gamètes (ovocytes et spermatozoïdes).

5. Mon approche avec Essentielle

Ces bilans m’ont permis, à titre personnel et professionnel, de mieux comprendre le corps et ses subtilités. Avec mon accompagnement Essentielle, je propose une vision complète et personnalisée :

Je t’aide à décoder les résultats de ces bilans et à comprendre ce qu’ils signifient pour toi.
Nous travaillons ensemble pour relier les points entre ce que ton corps exprime et les solutions naturelles qui peuvent t’aider.
Mon objectif est de te permettre d’avancer avec confiance, en écoutant et en respectant ton corps.

Envie d’en savoir plus ? Découvre Essentielle ici.

Le bilan fertilité, une étape pour mieux avancer

Réaliser un bilan fertilité, c’est choisir de se comprendre et d’avancer sur son chemin avec des réponses claires. Il ne s’agit pas seulement d’identifier des blocages, mais aussi de découvrir comment soutenir ton corps pour qu’il puisse s’exprimer pleinement.

Important : Ce bilan et les conseils associés ne remplacent pas un avis médical. Il est essentiel d’être accompagné(e) par un médecin ou un spécialiste tout au long de ce parcours.

Ton parcours est unique, et j’ai a coeur de t’accompagner dans cette compréhension, avec douceur et bienveillance.

Si tu as des questions, n’hésite pas à les déposer dans la partie commentaire ou à m’écrire en DM sur Instagram :)

Marion Vuong